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19 Apr

" Belle d'amour " de Franz-Olivier Giesbert (2017)

Publié par Benedict Mitchell  - Catégories :  #Alcôves

" Belle d'amour " de Franz-Olivier Giesbert (2017)

T'as des livres qui te parlent rien qu'avec leur titre. " Lis-moi... regarde-moi d'un peu plus près ". C'est pas que t'es élitiste dans tes lectures, tu lis de tout (enfin, t'essayes), mais t'as une nette préférence pour le sombre. Mais c'est pas tout, la collection blanche de chez Gallimard, elle dit pas grand chose de ses romans à première vue. Souvent, c'est le petit bandeau amovible qui fait tout. Ici, tu comprends d'emblée que ça cause Moyen Âge. Et là, ton petit coeur (ou ce qu'il en reste) il vibre. Pourquoi ? Parce que t'aime cette époque depuis toujours. Comme un air de nostalgie, une époque révolue, certes, mais qui continue de rayonner depuis les méandres du passé. Toute petite, tu le pressentais. T'as beaucoup étudié cette période depuis, et bim ! La révélation : l'obscurantisme médiéval n'est qu'une chimère. Ses ténèbres ? Un mythe. Tellement de lumières, d'avancées, de passions qui ont modelé notre monde moderne. De la violence ? Oui, sans doute, c'est indéniable, mais en cruauté ça n'est pas pire qu'aujourd'hui. Et justement, ce parallèle avec aujourd'hui, il est le fil conducteur de Belle d'amour. Mais de ça, on en reparle dans pas longtemps.

L'auteur, je le connais de vue, comme beaucoup (merci la télé !). Un journaliste qui m'est toujours apparue comme un trublion du paf. Un personnage sympathique avec une gouaille caractéristique. Comme on ne peut pas tout connaître, je découvre qu'il a écrit pas mal de romans, et qu'il s'est particulièrement fait plaisir dans celui-ci. Et ça se sent dans la lecture...

 

4ème de couverture :

 

Experte en amour, pâtisseries et chansons de troubadour, Tiphanie dite Belle d'amour a été l'une des suivantes de Saint Louis et a participé, en première ligne, aux deux dernières croisades en Orient. Mais sa vie, qui aurait pu être un conte de fées, tourne souvent au cauchemar. 

Jetée très jeune sur les chemins du royaume après la condamnation à mort de ses parents, elle est réduite en esclavage à Paris d'où elle s'échappe pour répondre à l'appel des croisés, s'embarquer vers la Terre sainte et entamer un voyage d'initiation. Grâce à ses talents de guérisseuse, elle gagnera la confiance du roi avant d'apprendre auprès de lui l'Islam, la guerre et beaucoup d'autres choses.

Epopée truculente et pleine de rebondissements, Belle d'amour raconte un destin de femme mais aussi le Moyen Âge au temps des croisades. Une époque qui rappelle beaucoup la nôtre : politique et religion s'entremêlent pendant que l'Orient et l'Occident se font la guerre au nom de Dieu.

 

Ecrivain et journaliste, Franz-Olivier Giesbert a récemment publié aux Editions Gallimard Un très grand amour, Dieu, ma mère et moiLa cuisinière d'Himmler et L'arracheuse de dents.

Saint Louis lavant les pieds des pauvres

Saint Louis lavant les pieds des pauvres

-> " Que je trépasse si je faiblis ! "

 

Belle d'amour c'est le récit de la vie de Tiphanie, très tôt surnommée Belle d'amour. Ayant perdu ses parents, elle se retrouve à Paris à la recherche de sa tante, le dernier membre de sa famille, auprès de laquelle elle va apprendre à devenir une pâtissière hors paire. Tiphanie rayonne, elle attire beaucoup de convoitise. Jusqu'au jour où le destin s'en même et qu'elle se retrouve esclave d'un odieux jambon sur pattes, et il porte bien son nom, Jean Bon. Dès lors elle connaît un calvaire sans nom. La cruauté de la condition féminine au Moyen Âge dans toute sa splendeur... je ne rentre pas dans le détail. Autant, l'auteur, via l'héroïne, nous raconte cela avec beaucoup de poésie, et presque avec une certaine légèreté, comme si c'était alors la norme... Mais l'horreur des situations vécues par l'héroïne suffit à bouleverser le lecteur. 

Bref. Tiphanie parvient à échapper à son bourreau pour atterrir à Montfaucon, et devenir bourreau à son tour. Elle sera chargée d'exécuter les femmes condamnées à mort. Dur labeur, terrible condition qui lui permettront toutefois de connaître l'amour, le beau, dans les bras d'un autre bourreau/formateur, Enguerrand. Puis, la petite histoire rencontre la grande : on est sous le règne de Louis IX, dit Saint Louis. Un roi qui a marqué son temps, et l'Histoire, avec ses dernières croisades. L'appel des croisés fait rage, les gens ont envie de dépaysement... hum...hum... de vivre à fond leur foi. Ça c'est la version officielle, aller défendre les chrétiens d'Orient opprimés par les musulmans. Officieusement, il s'agira de s'approprier des richesses inestimables. La bestialité et la cupidité des hommes, encore et toujours. Commence alors pour notre Belle d'amour un voyage initiatique, une épopée grandiose et hallucinante ! Une vie bien remplie, des rencontres, des mésaventures, des dangers, des amitiés surprenantes et une prise de conscience terrible : les religions et les hommes, ça fait pas bon ménage ! Je simplifie volontairement, car chacun sera libre d'interpréter en son âme et conscience, mais le propos reste édifiant, et surtout à méditer. 

Mont joie !

Mont joie !

-> La quête du paradis

 

Exercice bien difficile que celui qui veut tenter d'analyser cette féconde période historique. Même avec des notions approfondies, il ne faut pas oublier ce vieil adage qui dit " autre temps, autre moeurs ". Comment comprendre une époque qui nous est foncièrement étrangère et si différente de la nôtre ? La religion n'a plus autant d'emprise (enfin, quoique, ça se discute). Et pourtant, que cherchaient les croisés ? le roi ? les "sarrazins" ?

L'illumination ? la plénitude de leur foi ? la domination universelle ? de l'or, encore plus d'or, toujours plus d'or ? 

Pas aisé de faire toute la lumière sur la signification des Croisades. Si des siècles d'historiographie nous ont appris une chose, c'est qu'on montre souvent du doigts les chrétiens, avides d'or, à imposer leur religion. Mais ce qu'on oublie de rappeler (et ce roman le fait) c'est que les premiers à avoir jeté la pierre sont les musulmans qui nous ont envahi bien avant que les croisades ne voient le jour, et ce sur notre propre territoire. Le souvenir de ces invasions était encore vif dans les esprits des francs, ajoutez à cela le massacre des chrétiens d'Orient, et le tour est joué ! La guerre est le régulateur de la vie terrestre.  Ça a toujours été ainsi, et ça le sera toujours. Regardez aujourd'hui... on n'a que le mot "laïc" à la bouche et dans quoi on est allé se fourrer ? une nouvelle guerre de religion où le terrorisme a remplacé les croisades d'antan. Si vous y regardez bien, c'est ni plus ni moins le même fond : la même volonté d'imposer une religion, la même soif de vengeance quant aux martyrs du passé. Bref. Ce qui m'a sidérée dans ce roman c'est sa propension à nous faire nous interroger sur notre rapport à la religion, à l'histoire, et à la politique. Déjà à l'époque, il était question de manipuler les faits, les preuves pour obtenir par exemple une canonisation auprès de la papauté. Rien de très éloigné des politiques qui jouent aujourd'hui sur le laïc pour nous imposer un état totalitaire, nous asservissant chaque jour un peu plus sous couvert de protéger nos libertés et d'instaurer la paix. Autre temps, autre moeurs ? Oui, peut-être mais pas tellement. Beaucoup de choses ont subsisté. 

L'autre fil rouge de Belle d'amour c'est le féminisme assumé. A travers la vie de Tiphanie on plonge dans une époque obscure pour les femmes. Considérées tantôt comme du bétail, souvent comme des tentatrices & des pécheresses, elles avaient encore moins de valeur qu'une simple bête. Tiphanie en prend plein la gueule et pourtant... quelle lumière émane d'elle ! Qu'elle héroïne ! Badass, ouais ! Et comment ! Mais à la fois belle de naturel, poétesse, lumineuse, solaire, farouche, libre... putain... une héroïne comme je les aime ! Elle éblouit le lecteur en permanence, par sa force, son courage, son abnégation, prête à tout pour sa liberté, sa soif d'aimer... et jusque dans les toutes dernières pages, elle nous surprend ! 

Enfin, ce roman c'est un hymne à une période révolue mais qui continue de fasciner. Pourquoi ? Alors qu'il n'y avait pas d'hygiène, qu'on pouvait crever de la courante, d'une mauvaise rencontre, d'une chute ? Alors que les droits de l'homme ça n'existait pas, qu'on vous servait du ragoût de chien allègrement et que naître femme c'était être tombé du mauvais côté... Il y a comme une exaltation de valeurs chevaleresques, l'idéal de l'amour courtois, la soif de connaissance et de tolérance chez certains lettrés, dirons-nous. Et c'est ce rapport-là qu'expérimente de nos jours l'autre personnage du livre, l'auteur, le narrateur de la vie de Tiphanie. Ces conversations entre eux-deux sont magnifiques et bouleversantes, comme si certains personnages venaient rendre visite aux auteurs pour leur permettre de donner de la consistance à un manuscrit. Tiphanie, fantôme, qui oppose sa vision des choses, de la religion, de la vie à notre contemporain. Ça donne la chair de poule, et quand on écrit, ça parle encore plus... le mysticisme de l'écriture. 

Ce roman c'est aussi l'occasion d'apprendre plein de chose sur le Moyen Âge, sur Saint Louis, un roi détonnant et si sage... dommage que ses contemporains ne l'aient pas assez compris. Mais ça n'est que mon avis. 

Le rapport religion/politique n'a jamais autant été d'actualité qu'aujourd'hui. Et sans entrer dans les détails, car ça n'est pas le but de ce blog, ce roman vous fera réfléchir, et peut-être même vous remettre en question, histoire de peut-être pas prendre pour argent comptant ce que vous force à croire les médias. Histoire de peut-être faire vos propres recherches, tirer vos propres enseignements et plus important encore, ne pas laisser la haine et la colère emplir votre coeur. 

L'Orient contre l'Occident

L'Orient contre l'Occident

< EXTRAITS >

 

" Dieu est partout. Dans le vent qui court entre les arbres, il soulève les feuilles et emporte les graines. Dans les silences, les grondements, les cris d'oiseaux du ciel. Dans la lumière qui inonde tout. Dans les odeurs chaudes et grisantes des pâtisseries après la cuisson. "

(...)

Observez comme le bonheur inquiète ses élus. Tout en le dissimulant pour ne pas rendre les autres malheureux, ils le surveillent comme le lait sur le feu.

Ils ont raison. Le bonheur repart toujours comme il est venu, il ne fait que passer : le bonheur, c'est quand le malheur se repose, ça ne dure jamais très longtemps. Le mauvais sort finit toujours par se réveiller. "

(...)

Quand je me suis réveillée, deux heures plus tard, j'ai éteint machinalement le téléviseur. Malgré la douce somnolence qui m'envahissait, je sentis la présence de Tiphanie. Il m'a semblé qu'elle était assise dans la pénombre, à l'autre bout du salon, près de la fenêtre, d'où elle répandait une odeur de foin, de vieux habits, venue du fond des siècles. Mais je ne le jurerais pas.

Même si je me garde bien de me comparer à eux, modeste débutant que je suis, j'essaie de travailler comme Fiodor Dostoëvski, Franz Kafka ou Julien Green : j'écris en me laissant emmener par une voix intérieure avec l'intime conviction que mes personnages sont des êtres vivants qui peuvent s'échapper des livres pour avoir leur vie propre.

Il y a deux catégories d'écrivains : le démiurge et l'inspiré. D'un côté, celui dont les créatures sont les marionnettes. De l'autre, celui qui répète ce qu'elles lui soufflent à l'oreille : les personnages deviennent alors les vrais auteurs du roman, ils prennent l'ascendant sur le romancier qui devient un passeur. Julien Green disait ainsi : " J'écris mes livres pour savoir ce qu'il y a dedans. "

Un jour qu'on lui demandait l'origine de son inspiration, Julien Green répondit que ses livres étaient écrits par quelqu'un d'autre et qu'il aurait bien voulu connaître. Cet autre, pour moi, c'est Tiphanie qui, à ce moment-là, me tirant de mon apathie, murmura dans ma tête :

" C'est une vérité que ton époque essaie de noyer sous les carabistouilles, mais elle fait mal : il y a de moins en moins de chrétiens en Orient et de plus en plus de musulmans en Occident. "

Il y eut un silence, puis elle reprit :

" La vérité est que jamais religion ne se propagea aussi vite que l'islam. Né en Arabie au VII° siècle, il a déferlé en quelque décennies sur la Perse, l'Irak, la Syrie, l'Egypte, le Maghreb, avant de se répandre comme un fleuve en crue sur une grande partie de l'Orient, jusqu'à l'Europe, l'Inde, la Chine et la Russie. Il avait la conquête dans le sang.

- Pourquoi les chrétiens ont-ils eu tant de mal à résister ?

- Parce que l'islam, porté par une tribu de guerriers arabiques, a tout de suite su s'imposer grâce à un art consommé de la guerre, de la terreur, de la razzia et de la conversion que les chrétiens, malgré leurs efforts, n'ont jamais su égaler. J'ajoute qu'il y a en chaque musulman un grand feu qui brûle et qu'aucune défaite ne peut éteindre. "

(...)

Les larmes noient le chagrin. C'est même pour ça que Dieu les a créées. Quand il n'y en a plus pour l'évacuer, le malheur reste en nous jusqu'à notre mort. Il se dessèche et, un jour, devient un caillou noir dans la tête, le gosier ou la tripaille. "

(...)

Les héros sont des imbéciles qui se croient immortels. "

(...)

On gâche sa vie tant qu'on n'a pas compris qu'elle nous échappe et que l'amour est la dernière des choses qu'il nous faut remettre à plus tard. "

(...)

- L'islamisme, dit-il, est une maladie très sournoise. Comme le cancer du poumon. Il y a plein de gens qui en sont infectés mais qui ne le savent pas. Quand il se déclare, il est toujours trop tard, le sujet est condamné. 

(...)

L'amour, c'est comme le temps : il fuit toujours. "

(...)

" ... Nous n'en aurons jamais fini avec eux. Ils sont musulmans et nous sommes chrétiens. Or, si tu regardes l'Histoire, tôt ou tard, ce sont toujours les musulmans qui gagnent. "

Je haussai les épaules en secouant la tête: je n'ai jamais cru à ce genre de discours.

" Les soldats de l'islam ont hâte d'aller au paradis, reprit-il. C'est leur force.

- Nous aussi, Armen, nous avons un paradis.

- Mais, si tu lis le Coran, tu sauras que le paradis des mahométans est bien plus excitant que celui des chrétiens. Les soldats de l'islam sont prêts à tout, y compris à mourir, pour y aller et labourer avec leur vit les champs de vierges d'Allah qui les attendent, les gambettes écartées, au milieu de montagnes de croupions et de forêts de calibristis (= sexes féminins). "

Je protestai :

" Qu'a-t-il de moins que le leur, le paradis des chrétiens ?

- Le paradis des mahométans est un lieu de plaisirs pour les hommes. Une bordellerie pleine de rigobettes (= prostituées) soumises et vertueuses, aussi pures que des enfants. L'Eglise ne promet rien de tel. Une éternité à attendre la résurrection, comme chez les chrétiens, c'est mortel. L'éternité des mahométans est bien plus excitante. "

(...)

Qui n'a pas peur de la mort, ni de ses pulsions, ni du regard des autres, n'a peur de rien. "

(...)

Marseille, 2016.

Je suis sûr que Tiphanie sourit pendant que j'écris ces lignes. Un des regrets de ma vie restera de n'avoir pas vécu comme elle à l'époque de l'amour courtois.

Où sont passés Dieu, l'amour, le sacré, la transcendance ? Une civilisation qui ne croit plus en rien est une civilisation qui se meurt. Depuis que les gouapes de l'argent, du nihilisme et du nombrilisme ont pris partout le pouvoir, nous courons à notre perte.

Qui passe sa vie à obéir à ces tyrans est un somnambule, un fantôme en puissance. A cause du cynisme, nouvelle idéologie dominante, nous sommes entrés dans une nuit qu'éclairent encore quelques loupiotes, éteintes une à une par une main invisible. Le ciel n'était-il pas plus clair au temps des croisades ? "

(...)

La vie, c'est comme une tourte, disais-je. Il faut croquer la croûte pour savoir ce qu'il y a dedans. On n'est jamais à l'abri d'une bonne surprise. "

(...)

La grande force de l'islam par rapport au christianisme, dit-il, c'est de savoir oser. Les sarrasins ne foutinent (= paressent) pas, ils avancent, le sabre en l'air, ils n'ont pas peur de remettre les choses à leur place. "

(...)

Tant que notre coeur bat, un miracle est possible, il faut le mériter. La vie est un pommier et les jours en sont les fruits. Aucun n'est pareil, il y en a toujours un pour rattraper l'autre. Un coup, il est parfait, une fois véreux, ou bien acide, farineux, blet, juteux, pourri. "

 

 

 

 

 

 

Franz-OIivier Giesbert

Franz-OIivier Giesbert

MA NOTE : 5 / 5

Une épopée médiévale aux confins de la passion, de la lumière, du mysticisme. La vie d'une femme remarquable, solaire, libre, indomptée et bouleversante d'humanité ! Un roman historique qui fait la part belle à la noirceur humaine, aux travers humains et à cet étrange lien qui nous a toujours uni aux religions. 

 

Oui, Belle d'amour est sorti dans la collection blanche de chez Gallimard. Pour moi c'est plus qu'un livre de littérature générale car s'y mêle la grande Histoire & la petite histoire, du noir, des rebondissements, du suspens, du lyrisme, de l'épique, du mystique et... de la magie ! Celle de voyager à travers le temps et l'espace pour vivre une expérience indicible et merveilleuse. Ce livre, rien que pour ça, est un vrai bijou livresque ! Mais aussi la magie de sentir son coeur battre, les larmes couler quant à la bestialité humaine, celle de se remettre en question et d'avoir envie d'aller vers les autres et de comprendre notre monde, d'où on vient et où on va. 

Alors oui, on a envie de croire que Tiphanie Marvejols a réellement existé, voilà la véritable magie du livre : nous exalter, nous faire rêver. Mais si on y croit assez fort, les miracles peuvent se réaliser. Si on regarde bien en arrière, et tout autour de nous, des Tiphanie, des Belles d'amour, il y en des légions. 

Je n'en dirai pas plus. Chacun y verra sans doute ce qu'il veut. Tout ce que je peux dire c'est que j'ai été conquise par la plume de FOG, que ce roman se lit tout seul. Beaucoup de vocabulaire médiéval (grossier surtout) qui est traduit, toujours sympa d'apprendre des choses.

Un dépaysement, un émerveillement, un hymne à la vie et à l'amour...

 

 

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